Le gouvernement entend poursuivre la mobilisation des terrains publics comme outil nécessaire à la mise en oeuvre des programmes de logement, à travers la mobilisation de 20.000 ha sur les cinq prochaines années, a affirmé, mardi à Rabat, le ministre de l'Habitat, de l'urbanisme et de la politique de la ville, Nabil Benabdellah.
En réponse à une question orale du groupe istiqlalien de l'unité et de l'égalitarisme à la Chambre des conseillers, M. Benabdellah a indiqué que cette démarche s'inscrit dans le cadre d'une vision prospective prenant en considération le déficit actuel et les besoins prévus en habitat pour l'ensemble des catégories sociales.
Jusqu'à présent, une superficie de 8.832 ha du domaine privé de l'Etat a été mobilisée à cet effet, a indiqué le ministre, précisant qu'une première tranche de 3.400 ha a permis de renforcer l'offre immobilière et de booster les constructions et qu'une deuxième tranche de 1.579 ha a été consacrée aux opérations de relogement dans le cadre de la lutte contre l'habitat insalubre.
La troisième tranche a porté sur la mobilisation de 3.853 ha de terrains publics pour la création de trois villes nouvelles à Drarka (province Agadir-Idaoutanane), Lakhiayta (province de Settat) et El Aroui (province de Nador), en plus de l'aménagement de 11 nouvelles zones d'urbanisation sur 1.532 ha, la création de 28 complexes d'habitat intégré sur 678 ha et la poursuite de la mise en oeuvre du programme national "Villes sans bidonvilles", a ajouté M. Benabdellah.
Par ailleurs, le ministre a fait savoir que quelque 2.466 ha de terres collectives (dites soulalia) ont été mobilisée pour renforcer la réserve foncière, précisant que cette superficie se compose de 1.080 ha ayant servi à l'aménagement de la ville nouvelle de Melloussa (près de Tanger), de 360 ha qui ont été consacrés à la création du nouveau pôle urbain Saiss, de 295 ha réservés au pôle urbain Sidi Bibi à Agadir ainsi que des 700 ha qui ont été nécessaires à l'aménagement de la zone offshoring de la ville nouvelle de Tamensourt (près de Marrakech).
De même, le ministère veille à l'accompagnement de l'action du groupe d'aménagement "Al Omrane" en ce qui concerne les procédures d'acquisition des terrains publics, et au suivi et l'évaluation des constructions et de la gestion du capital foncier mobilisé, a-t-il poursuivi.
via MAP
Thursday, February 2, 2012
Wednesday, January 18, 2012
FNPI - Affichage de tous les prix
"... La FNPI informe l’ensemble de ses adhérents ainsi que les promoteurs immobiliers non membres qui souhaitent rejoindre les efforts de la Fédération pour le renforcement de la transparence dans le secteur de l’immobilier et l’amélioration du climat de confiance entre les acquéreurs et les professionnels du secteur, qu’une nouvelle campagne d’affichage intégral des prix des produits immobiliers est lancée depuis le mois de janvier 2012.
A cet effet, la FNPI exhorte les promoteurs immobiliers à retirer les banderoles d’affichage intégral des prix dans les locaux de la Fédération. Le fichier de la banderole exploitable pour tirage sous le format souhaité par le promoteur immobilier est également disponible en téléchargement sur notre site web.
Cette nouvelle campagne fait suite aux deux précédentes et s’inscrit dans la continuité des efforts entrepris par la FNPI pour la professionnalisation du secteur. Pour rappel, plus de 500 banderoles ont été distribuées et affichées depuis le lancement de la première phase de la campagne en juin 2010, et ce dans les différents chantiers, sur les devantures des projets immobiliers, dans les bureaux de vente des promoteurs ainsi que dans les stands des exposants ayant participé aux différents salons de l’immobilier.
Soucieux de hisser vers le haut notre secteur et l’image de notre Fédération, nous nous engageons tous à poursuivre cette dynamique durant l’année 2012..."
Communiqué de presse FNPI
A cet effet, la FNPI exhorte les promoteurs immobiliers à retirer les banderoles d’affichage intégral des prix dans les locaux de la Fédération. Le fichier de la banderole exploitable pour tirage sous le format souhaité par le promoteur immobilier est également disponible en téléchargement sur notre site web.
Cette nouvelle campagne fait suite aux deux précédentes et s’inscrit dans la continuité des efforts entrepris par la FNPI pour la professionnalisation du secteur. Pour rappel, plus de 500 banderoles ont été distribuées et affichées depuis le lancement de la première phase de la campagne en juin 2010, et ce dans les différents chantiers, sur les devantures des projets immobiliers, dans les bureaux de vente des promoteurs ainsi que dans les stands des exposants ayant participé aux différents salons de l’immobilier.
Soucieux de hisser vers le haut notre secteur et l’image de notre Fédération, nous nous engageons tous à poursuivre cette dynamique durant l’année 2012..."
Communiqué de presse FNPI
Sunday, December 25, 2011
Building for visitors
In spite of the dampened demand from Europe, the political turbulence elsewhere in the region, and a bombing in Marrakech, the Moroccan tourism sector is seeing significant countercyclical expansion this year as new foreign investment in hotels boosts supply, aided by an ambitious government-backed strategy aimed to increase both bed capacity and visitor numbers in one of the country’s largest GDP contributors.
The first Four Seasons Hotel in Morocco, and in the Maghreb region, opened its doors in November in Marrakech. The Dh1.7bn (€152m) project, jointly carried out by the Saudi Kingdom Holding Company and its subsidiary, Kingdom Hotel Investment, covers some 15 ha and consists of 141 rooms. The chain is planning a second hotel in the country in Casablanca, scheduled to open in 2013 in the Anfaplace Living Resort.
The Four Seasons is only one of many international hotel operators that have been pouring into Morocco in recent years. Sheraton, Hilton, Ritz-Carlton and Oberoi, for instance, are also present in the country, and more hotels are planning to join them: Oetker Collection will open its Dh560m (€50m) Palais Namaskar in March 2012, and Sofitel is planning two hotels in Agadir and Casablanca by summer 2012, bringing its total number of Moroccan units to eight. Another two Ibis and two Novotels have already been committed and will begin construction in 2012 for openings in 2013 or 2014.
The government is hoping this investment will continue so it can achieve a target of 200,000 beds by the year 2020, which will necessitate an investment of up to Dh100bn (€8.9bn). In 2010, the country’s hotel bed capacity stood at 178,000, a substantial increase from the 97,000 beds in the country in the early 2000s when it launched Vision 2010, Morocco’s national tourism development strategy.
The state has since embarked on its second long-term strategy, Vision 2020, under which it hopes to not only increase hotel capacity to 200,000 beds, but create 470,000 new jobs, boost tourism revenue to Dh140bn (€12.54bn), and increase the number of international and domestic visitors to its hotels and resorts... The country is also looking to explore niche markets such as business tourism. In spite of the country’s obvious potential for conventions and exhibitions, it lacks both the profile and site capacity of other Mediterranean destinations such as Istanbul. As a result, the Ministry of Tourism has already selected consultants to carry out studies into the potential of business tourism and a promotional campaign is set to be launched by the end of the year or early 2012.
With continued investments flowing into the country and the government’s strong commitment to diversify its offerings under its Vision 2020, the sector’s infrastructure is bound to expand significantly in the coming years. That’s good news for private investors, who are looking to accommodate the country’s new visitors, and for the government, which is banking on investors to help it expand the sector.
via Oxford Business Group
The first Four Seasons Hotel in Morocco, and in the Maghreb region, opened its doors in November in Marrakech. The Dh1.7bn (€152m) project, jointly carried out by the Saudi Kingdom Holding Company and its subsidiary, Kingdom Hotel Investment, covers some 15 ha and consists of 141 rooms. The chain is planning a second hotel in the country in Casablanca, scheduled to open in 2013 in the Anfaplace Living Resort.
The Four Seasons is only one of many international hotel operators that have been pouring into Morocco in recent years. Sheraton, Hilton, Ritz-Carlton and Oberoi, for instance, are also present in the country, and more hotels are planning to join them: Oetker Collection will open its Dh560m (€50m) Palais Namaskar in March 2012, and Sofitel is planning two hotels in Agadir and Casablanca by summer 2012, bringing its total number of Moroccan units to eight. Another two Ibis and two Novotels have already been committed and will begin construction in 2012 for openings in 2013 or 2014.
The government is hoping this investment will continue so it can achieve a target of 200,000 beds by the year 2020, which will necessitate an investment of up to Dh100bn (€8.9bn). In 2010, the country’s hotel bed capacity stood at 178,000, a substantial increase from the 97,000 beds in the country in the early 2000s when it launched Vision 2010, Morocco’s national tourism development strategy.
The state has since embarked on its second long-term strategy, Vision 2020, under which it hopes to not only increase hotel capacity to 200,000 beds, but create 470,000 new jobs, boost tourism revenue to Dh140bn (€12.54bn), and increase the number of international and domestic visitors to its hotels and resorts... The country is also looking to explore niche markets such as business tourism. In spite of the country’s obvious potential for conventions and exhibitions, it lacks both the profile and site capacity of other Mediterranean destinations such as Istanbul. As a result, the Ministry of Tourism has already selected consultants to carry out studies into the potential of business tourism and a promotional campaign is set to be launched by the end of the year or early 2012.
With continued investments flowing into the country and the government’s strong commitment to diversify its offerings under its Vision 2020, the sector’s infrastructure is bound to expand significantly in the coming years. That’s good news for private investors, who are looking to accommodate the country’s new visitors, and for the government, which is banking on investors to help it expand the sector.
via Oxford Business Group
Monday, November 28, 2011
Immobilier de bureau: L’alternative au flop de la Bourse
Face à une Bourse qui enchaîne les contre-performances, des bons du
Trésor pas si rentables (4,13% sur 10 ans), l’immobilier professionnel
devient l’investissement refuge par excellence. Un créneau qui attire
les compagnies d’assurances, comme RMA Watanya, CNIA ou encore Wafa, et
qui courtise aussi les caisses de retraite. Aujourd’hui, l’immobilier
professionnel est la seule activité qui génère des taux de rendement
allant de 8,5 à 10%. L’investissement est d’autant plus intéressant que
les plus-values sont conséquentes et quasi sûres en comparaison avec les
actions où le risque est omniprésent. Cependant, le manque de
visibilité sur le marché demeure un frein indéniable. Le marché fluctue à
coûts de spéculations et de rumeurs. Pis encore, le retard pris par les
plans d’aménagement de Casablanca augmente cette spéculation et crée
donc une surévaluation des biens.
Pour réduire ce manque de visibilité, une étude sur le parc de bureaux de Casablanca vient d’être menée par le cabinet A. Lazrak. Un bureau d’experts qui opère dans le secteur depuis plus de 50 ans. La base de données exhaustive du cabinet lui a permis de dresser une analyse du marché depuis 1996. «Donner une visibilité sur 15 ans aux investisseurs internationaux était nécessaire pour leur permettre de pouvoir se projeter sur les 10 prochaines années», explique Karim Tazi, directeur général adjoint de A. Lazrak. L’étude, qui sera publiée semestriellement, a porté, dans un premier temps, sur Casablanca. Elle devrait s’étendre sur Rabat lors des prochaines éditions.
La configuration immobilière de Casablanca est en totale mutation. Si, aujourd’hui, les 5 quartiers d’affaires (le quartier du port, le centre-ville, l’entrée de la ville, le Casanearshore et le quartier Aïn Sebaâ) sont bien connus, les 5 prochaines années devraient changer la donne. L’arrivée de Casa Finance City (CFC), de la Marina et d’Anfa Place apportera des mutations majeures aux points névralgiques de la métropole. L’étude du cabinet Lazrak estime à 1,25 million de m2 la superficie de bureaux exclusifs existants (hors administration publique et appartements reconvertis).
Le projet CFC prévoit, à lui seul, la création de 650.000 m2 d’espaces bureaux. Si l’on y additionne les projets déjà annoncés, dans 5 ans, le parc immobilier professionnel de Casablanca sera de 2,2 millions de m2, soit près de 2 fois le stock actuel. Ce boom va créer dans un premier temps des taux importants de vacance. Certaines banques ont déjà annoncé qu’elles prendraient de grandes superficies à CFC. Le challenge sera de gérer au mieux ces périodes transitoires pour arriver à une maturation du marché.
Les mouvements sont également motivés par la recherche de biens de meilleure qualité. Si, actuellement, l’offre immédiate est estimée par l’étude à 55.000 m2, plus de la moitié n’est pas adaptée à la demande. Mauvaise finition, absence de parkings, agencement inadapté à l’open-space… et bien d’autres défauts font que plusieurs biens ne trouvent pas preneur. Résultat: le marché connaît une sur-offre relative, résultant d’une inadéquation entre l’offre et la demande...
Sur le marché du neuf, l’offre identifiée par le cabinet est alimentée par plus de 15.000 m2 sur Sidi Maârouf, et plus de 40.000 m2 au centre-ville.
La principale tendance observée par le cabinet A. Lazrak est l’engouement grandissant des entreprises pour le locatif au détriment des acquisitions. Crise oblige bien sûr, mais aussi à cause de la difficulté de désengagement en cas d’acquisition. Dans ce contexte, les délais de prise de décision ont été rallongés. Pour les bureaux de 250 à 1.000 m2, trois à six mois sont suffisants pour la commercialisation. Par contre, il faut compter au moins une année pour les superficies dépassant les 1.500 m2. Néanmoins, les achats sont toujours d’actualité pour les professions libérales en quête de petites superficies. Côté prix à la location, la fourchette varie entre 80 et 250 DH/m2. Les biens les plus chers sont principalement en centre-ville (de 120 à 250 DH/m2). Cependant, les superficies y restent assez réduites. Pour plus d’espace, il faut s’orienter davantage vers l’entrée de ville (Sidi Maârouf). Le cabinet estime le taux de vacance des immeubles pour le 1er semestre entre 5 et 10%.
Si, aujourd’hui, l’investissement immobilier est décrété comme valeur refuge, la profession a besoin d’une réelle mise à niveau. Les promoteurs habitués au logement social et à la réduction des coûts ne peuvent prétendre à construire des immeubles qui vont accueillir des multinationales.
via L'Économiste
Pour réduire ce manque de visibilité, une étude sur le parc de bureaux de Casablanca vient d’être menée par le cabinet A. Lazrak. Un bureau d’experts qui opère dans le secteur depuis plus de 50 ans. La base de données exhaustive du cabinet lui a permis de dresser une analyse du marché depuis 1996. «Donner une visibilité sur 15 ans aux investisseurs internationaux était nécessaire pour leur permettre de pouvoir se projeter sur les 10 prochaines années», explique Karim Tazi, directeur général adjoint de A. Lazrak. L’étude, qui sera publiée semestriellement, a porté, dans un premier temps, sur Casablanca. Elle devrait s’étendre sur Rabat lors des prochaines éditions.
La configuration immobilière de Casablanca est en totale mutation. Si, aujourd’hui, les 5 quartiers d’affaires (le quartier du port, le centre-ville, l’entrée de la ville, le Casanearshore et le quartier Aïn Sebaâ) sont bien connus, les 5 prochaines années devraient changer la donne. L’arrivée de Casa Finance City (CFC), de la Marina et d’Anfa Place apportera des mutations majeures aux points névralgiques de la métropole. L’étude du cabinet Lazrak estime à 1,25 million de m2 la superficie de bureaux exclusifs existants (hors administration publique et appartements reconvertis).
Le projet CFC prévoit, à lui seul, la création de 650.000 m2 d’espaces bureaux. Si l’on y additionne les projets déjà annoncés, dans 5 ans, le parc immobilier professionnel de Casablanca sera de 2,2 millions de m2, soit près de 2 fois le stock actuel. Ce boom va créer dans un premier temps des taux importants de vacance. Certaines banques ont déjà annoncé qu’elles prendraient de grandes superficies à CFC. Le challenge sera de gérer au mieux ces périodes transitoires pour arriver à une maturation du marché.
Les mouvements sont également motivés par la recherche de biens de meilleure qualité. Si, actuellement, l’offre immédiate est estimée par l’étude à 55.000 m2, plus de la moitié n’est pas adaptée à la demande. Mauvaise finition, absence de parkings, agencement inadapté à l’open-space… et bien d’autres défauts font que plusieurs biens ne trouvent pas preneur. Résultat: le marché connaît une sur-offre relative, résultant d’une inadéquation entre l’offre et la demande...
Sur le marché du neuf, l’offre identifiée par le cabinet est alimentée par plus de 15.000 m2 sur Sidi Maârouf, et plus de 40.000 m2 au centre-ville.
La principale tendance observée par le cabinet A. Lazrak est l’engouement grandissant des entreprises pour le locatif au détriment des acquisitions. Crise oblige bien sûr, mais aussi à cause de la difficulté de désengagement en cas d’acquisition. Dans ce contexte, les délais de prise de décision ont été rallongés. Pour les bureaux de 250 à 1.000 m2, trois à six mois sont suffisants pour la commercialisation. Par contre, il faut compter au moins une année pour les superficies dépassant les 1.500 m2. Néanmoins, les achats sont toujours d’actualité pour les professions libérales en quête de petites superficies. Côté prix à la location, la fourchette varie entre 80 et 250 DH/m2. Les biens les plus chers sont principalement en centre-ville (de 120 à 250 DH/m2). Cependant, les superficies y restent assez réduites. Pour plus d’espace, il faut s’orienter davantage vers l’entrée de ville (Sidi Maârouf). Le cabinet estime le taux de vacance des immeubles pour le 1er semestre entre 5 et 10%.
Si, aujourd’hui, l’investissement immobilier est décrété comme valeur refuge, la profession a besoin d’une réelle mise à niveau. Les promoteurs habitués au logement social et à la réduction des coûts ne peuvent prétendre à construire des immeubles qui vont accueillir des multinationales.
via L'Économiste
Middle East Sovereign Funds Invest in Moroccan Tourism Industry
Qatar Holdings, the Kuwait Investment Authority’s Al Ajial Investments and Aabar Investments agreed with Morocco’s Fund for the Development of Tourism to inject US$ 2.5 billion into a newly-created vehicle called Wessal Capital. Wessal Capital will focus on developing new resorts in Morocco.
Proposed Equity Capital Structure of Wessal Capital :
Proposed Equity Capital Structure of Wessal Capital :
- 25% Qatar Holdings
- 25% Al Ajial Investments
- 25% Aabar Investments
- 25% Morocco’s Fund for the Development of Tourism
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