Depuis plusieurs mois,
l’actualité sur les stations
Taghazout (Agadir), Saïdia
(Oujda) et, dans une moindre
mesure, Mazagan (El Jadida) a
occulté un peu ce qui se passe
sur un chantier autrement plus
gigantesque et plus coûteux: celui
de Marchica Med, près de Nador.
Une assiette foncière de plus
de 4.000 hectares, 100.000 lits,
1.000 villas, 2.400 appartements,
6 marinas et un investissement
colossal de 46 milliards de DH. Voilà
les chiffres concernant le gigantisme
et le coût. Près de deux années après
le lancement des travaux, ce mégaprojet
commence à se préciser,
notamment en ce qui concerne
son articulation urbanistique et son
aménagement.
Destiné à faire revivre toute la côte de l’Oriental, le complexe a en effet une double dimension, touristique et résidentielle. Sa finalité tient dans la transformation de la lagune de Marchica Med en une future station balnéaire portant le même nom et réactivant, par les effets qui seront induits, toute la vie de Nador et de cette portion de l’Oriental à travers divers niveaux: économique, touristique, social, humain, culturel… Compte tenu de l’ampleur du chantier, l’Etat a choisi de procéder selon une approche séquentielle, consistant à fragmenter l’assiette foncière et à dérouler le projet sur plusieurs pôles d’aménagement distincts.
Mais avant de lancer les travaux en 2009, les pouvoirs publics avaient d’abord dû régler un gros problème d’ordre environnemental: «une enveloppe budgétaire de 1,5 milliard de DH a été investie jusqu’à présent pour la dépollution de la lagune de la Marchica et la préservation de ce site d’intérêt biologique et écologique», confie Saïd Zarrou, directeur de l’agence qui pilote l’aménagement du site... La fin des travaux est annoncée pour 2018.
Destiné à faire revivre toute la côte de l’Oriental, le complexe a en effet une double dimension, touristique et résidentielle. Sa finalité tient dans la transformation de la lagune de Marchica Med en une future station balnéaire portant le même nom et réactivant, par les effets qui seront induits, toute la vie de Nador et de cette portion de l’Oriental à travers divers niveaux: économique, touristique, social, humain, culturel… Compte tenu de l’ampleur du chantier, l’Etat a choisi de procéder selon une approche séquentielle, consistant à fragmenter l’assiette foncière et à dérouler le projet sur plusieurs pôles d’aménagement distincts.
Mais avant de lancer les travaux en 2009, les pouvoirs publics avaient d’abord dû régler un gros problème d’ordre environnemental: «une enveloppe budgétaire de 1,5 milliard de DH a été investie jusqu’à présent pour la dépollution de la lagune de la Marchica et la préservation de ce site d’intérêt biologique et écologique», confie Saïd Zarrou, directeur de l’agence qui pilote l’aménagement du site... La fin des travaux est annoncée pour 2018.
via Maroc Hebdo International