Saturday, January 15, 2011

Le Maroc, nouveau paradis fiscal des retraités français


Diane Lacaze à Marrakech sur invitation de Cafpi - Réduction d'impôts, abattements, exonération d'ISF... Le Royaume fait tout pour inciter les retraités français à venir s'installer.

Paris, 8 heures du matin. La capitale a du mal à se remettre d'une tempête de neige jamais vue depuis 1987. Routes bloquées, transports en commun perturbés, sortir de chez soi relève du parcours du combattant. Trois heures de vol plus tard, le Maroc apparaît : grand ciel bleu, 29 degrés. Pas étonnant que « le secteur immobilier marocain est en effervescence depuis dix ans, malgré une année 2009 difficile », note Julien Riedinger, senior Manager chez Altime Charles Riley. En partie parce que les pouvoirs publics du royaume ont lancé un ensemble de mesures fiscales visant à attirer les investisseurs immobiliers européens. Et notamment les retraités français, puisque 2 sur 10 partent s'installer à l'étranger. Et le Maroc est la destination favorite, après les Dom Tom. Tout d'abord, l'impôt sur le revenu bénéficie de deux avantages : un abattement de 40 % sur la pension retraite et une réduction de 80 % sur l'impôt restant dû.

Mais attention, ce dispositif ne s'applique qu'aux pensions perçues depuis la France. Le retraité sera également gagnant côté ISF, « puisque la convention fiscale internationale franco-marocaine n'intègre pas cet impôt dans son champ d'application et que le Maroc ne l'a pas », poursuit Ghali Chraïbi directeur général de Cafpi Maroc. Malgré ces atouts, nombre de particuliers sont encore réticents à franchir le pas, échaudés par les histoires de corruption et les escroqueries qui ont fleuries il y a quelques années.

Ceux qui préfèrent traiter avec une marque ayant pignon sur rue en France pourront s'adresser par exemple à Cafpi, un des quatre plus gros courtiers en crédit immobilier, qui se sont installés au Maroc avec une équipe locale. Le groupe propose des financements jusqu'à 70 % de la valeur du bien aux étrangers non résidents et des prêts que l'on peut obtenir jusqu'à 73 ans.

via La Tribune.fr