Monday, November 28, 2011

Immobilier de bureau: L’alternative au flop de la Bourse

Face à une Bourse qui enchaîne les contre-performances, des bons du Trésor pas si rentables (4,13% sur 10 ans), l’immobilier professionnel devient l’investissement refuge par excellence. Un créneau qui attire les compagnies d’assurances, comme RMA Watanya, CNIA ou encore Wafa, et qui courtise aussi les caisses de retraite. Aujourd’hui, l’immobilier professionnel est la seule activité qui génère des taux de rendement allant de 8,5 à 10%. L’investissement est d’autant plus intéressant que les plus-values sont conséquentes et quasi sûres en comparaison avec les actions où le risque est omniprésent. Cependant, le manque de visibilité sur le marché demeure un frein indéniable. Le marché fluctue à coûts de spéculations et de rumeurs. Pis encore, le retard pris par les plans d’aménagement de Casablanca augmente cette spéculation et crée donc une surévaluation des biens.


Pour réduire ce manque de visibilité, une étude sur le parc de bureaux de Casablanca vient d’être menée par le cabinet A. Lazrak. Un bureau d’experts qui opère dans le secteur depuis plus de 50 ans. La base de données exhaustive du cabinet lui a permis de dresser une analyse du marché depuis 1996. «Donner une visibilité sur 15 ans aux investisseurs internationaux était nécessaire pour leur permettre de pouvoir se projeter sur les 10 prochaines années», explique Karim Tazi, directeur général adjoint de A. Lazrak. L’étude, qui sera publiée semestriellement, a porté, dans un premier temps, sur Casablanca. Elle devrait s’étendre sur Rabat lors des prochaines éditions.
La configuration immobilière de Casablanca est en totale mutation. Si, aujourd’hui, les 5 quartiers d’affaires (le quartier du port, le centre-ville, l’entrée de la ville, le Casanearshore et le quartier Aïn Sebaâ) sont bien connus, les 5 prochaines années devraient changer la donne. L’arrivée de Casa Finance City (CFC), de la Marina et d’Anfa Place apportera des mutations majeures aux points névralgiques de la métropole. L’étude du cabinet Lazrak estime à 1,25 million de m2 la superficie de bureaux exclusifs existants (hors administration publique et appartements reconvertis).
Le projet CFC prévoit, à lui seul, la création de 650.000 m2 d’espaces bureaux. Si l’on y additionne les projets déjà annoncés, dans 5 ans, le parc immobilier professionnel de Casablanca sera de 2,2 millions de m2, soit près de 2 fois le stock actuel. Ce boom va créer dans un premier temps des taux importants de vacance. Certaines banques ont déjà annoncé qu’elles prendraient de grandes superficies à CFC. Le challenge sera de gérer au mieux ces périodes transitoires pour arriver à une maturation du marché.
Les mouvements sont également motivés par la recherche de biens de meilleure qualité. Si, actuellement, l’offre immédiate est estimée par l’étude à 55.000 m2, plus de la moitié n’est pas adaptée à la demande. Mauvaise finition, absence de parkings, agencement inadapté à l’open-space… et bien d’autres défauts font que plusieurs biens ne trouvent pas preneur. Résultat: le marché connaît une sur-offre relative, résultant d’une inadéquation entre l’offre et la demande...
Sur le marché du neuf, l’offre identifiée par le cabinet est alimentée par plus de 15.000 m2 sur Sidi Maârouf, et plus de 40.000 m2 au centre-ville.
La principale tendance observée par le cabinet A. Lazrak est l’engouement grandissant des entreprises pour le locatif au détriment des acquisitions. Crise oblige bien sûr, mais aussi à cause de la difficulté de désengagement en cas d’acquisition. Dans ce contexte, les délais de prise de décision ont été rallongés. Pour les bureaux de 250 à 1.000 m2, trois à six mois sont suffisants pour la commercialisation. Par contre, il faut compter au moins une année pour les superficies dépassant les 1.500 m2. Néanmoins, les achats sont toujours d’actualité pour les professions libérales en quête de petites superficies. Côté prix à la location, la fourchette varie entre 80 et 250 DH/m2. Les biens les plus chers sont principalement en centre-ville (de 120 à 250 DH/m2). Cependant, les superficies y restent assez réduites. Pour plus d’espace, il faut s’orienter davantage vers l’entrée de ville (Sidi Maârouf). Le cabinet estime le taux de vacance des immeubles pour le 1er semestre entre 5 et 10%.
Si, aujourd’hui, l’investissement immobilier est décrété comme valeur refuge, la profession a besoin d’une réelle mise à niveau. Les promoteurs habitués au logement social et à la réduction des coûts ne peuvent prétendre à construire des immeubles qui vont accueillir des multinationales.

via L'Économiste

Middle East Sovereign Funds Invest in Moroccan Tourism Industry

Qatar Holdings, the Kuwait Investment Authority’s Al Ajial Investments and Aabar Investments agreed with Morocco’s Fund for the Development of Tourism to inject US$ 2.5 billion into a newly-created vehicle called Wessal Capital. Wessal Capital will focus on developing new resorts in Morocco.

Proposed Equity Capital Structure of Wessal Capital :
  • 25% Qatar Holdings
  • 25% Al Ajial Investments
  • 25% Aabar Investments
  • 25% Morocco’s Fund for the Development of Tourism
via The Sovereign Wealth Fund Institute

Monday, November 21, 2011

Conseil d'Affaires Maroc-Qatar

Anass Houir Alami, Directeur Général de la Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG) et Président du Conseil d'Affaires Maroc-Qatar du côté Marocain, a présidé hier à Doha, avec son homologue Qatari Nasser Ahmed EL Meer, la 1ère réunion du Conseil d'Affaires Maroc-Qatar. La délégation marocaine était composée du Directeur du Golfe, du Machrek et des organisations arabes et islamiques au Ministère des Affaires Étrangères et de la Coopération, Ahmed Tazi, et de représentants d'Attijariwafa Bank, de la Banque Centrale Populaire, de l'AMDI et de Maroc Export. Cette réunion a été l'occasion d'initier le processus de coopération entre les hommes d'affaires des 2 pays.

via infomediaire.ma